Je suis un père de famille de deux enfants, un vrai papa poule, ce qui m'a incité àécrire pour les jeunes. Ce passe-temps, amorcé àla fin des années 1980 avec la naissance de mon fils, est devenu mon métier depuis trois ans. J'ai été journaliste pendant une vingtaine d'années avant de laisser ma place àl'automne 2005 pour me consacrer totalement àl'écriture.
À mes débuts, j'avais comme objectif la publication d'un livre par année. Sauf que les choses se sont bousculées au tournant des années 2000. D'un livre par année, je suis passé àcinq, puis àdix, même àquinze ! Mon but était alors devenu d'avoir autant de livres que mon âge. Je l'ai atteint en 2005 : 47 ans et 47 livres. Par la suite, j'ai essayé de compter autant de livres que mon poids en kilos (heureusement, je ne suis pas mon beau-frère, qui est, disons, un tantinet plus costaud que moi !). J'ai réussi en 2006 : 60 livres et 60 kilos. L'objectif suivant était d'avoir autant de livres que l'âge de ma mère. À l'automne 2007, mon 83e livre a été publié. Pour 2008, je vise la centaine ; et ce ne sont pas les idées qui manquent pour atteindre cet objectif !
L'humour est souvent le moteur de mes livres. J'adore faire sourire et rire mes lecteurs et mes lectrices. J'aime m'amuser quand j'écris. Et je m'amuse ferme quand j'écris la série des Coco.
Père poule, je l'ai dit, et je m'assume totalement. Pour mes enfants, bien sûr, mais aussi pour mes personnages de papier, particulièrement Coco et cocompagnie.
Cette série a pris naissance grâce aux sages conseils d'une fillette âgée de sept ans, Chloé, qui me suggèrait de mettre un peu plus de fantaisie dans mes histoires. J'ai alors créé une première histoire intitulée « Coco » : une jeune fille, prénommée Chloé, a hâte de savoir si elle aura un petit frère ou une petite soeur. Lorsque sa maman revient de l'hôpital, elle porte dans ses brasé un gros oeuf ! Et de cet oeuf sortira: Coco (pour qui j'ai craqué !).
Trois ans plus tard, j'ai revu Chloé (elle était alors en 5e année). Je lui ai donné le premier exemplaire de « Coco ». Sans elle, cette histoire n'aurait jamais sorti de sa coquille. Merci, Chloé !