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  RÉÉDITION
55 HEURES DE GUERRE SUIVI DE BARBELÉS
UN ROMAN DE
PIERRE TISSEYRE
GRAND FORMAT
ISBN 978-2-89633-392-9 240 pages — 24,95$
  On n’a pas le droit de dire: «Nous ne réussirons pas!». Que nos chances soient infimes, ce n’est que trop certain, mais ne resterait-il qu’une chance sur un millier, puis que tout est perdu, pourquoi ne pas la jouer ?
55 heures de guerre, écrit en captivité en Silésie et publié à Paris en pleine guerre chez Flammarion (prix Cazes 1943), raconte le combat acharné que livrèrent, contre tout espoir, la poignée d’hommes de l’unité du 114e régiment d’infanterie commandée par le lieutenant Pierre Tisseyre pour défendre la ville de Formerie pendant l’invasion allemande en juin 1940. Ce combat, Pierre Tisseyre nous le fait vivre, minute par minute, comme si on y était. Barbelés, la suite commencée en camp de prisonnier mais jamais achevée, décrit de façon bouleversante la marche forcée des prisonniers vers la frontière allemande et le début de leur captivité.
Cette nouvelle édition paraît alors que les menaces contre la paix continuent de hanter notre monde. En plus d’être un vibrant appel à la mémoire, ce livre nous met en garde, en rappelant qu’il n’y a rien de pire que la guerre.
L’AUTEUR PierreTisseyrenaîtàParisle5mai1909.Licenciéendroit
en 1930, il entre l’année suivante à la Paramount Pictures comme assistant de l’avocat pour l’Europe. En 1935, sentant venir la guerre, il effectue, avec deux amis, le raid automobile Paris-Le Cap en un temps record de 89 jours. Par la suite, il quitte la France pour New York avec sa jeune épouse améri- caine et devient le traducteur attitré de la 20th Century Fox pour tout ce
qui concerne le droit d’auteur. Lorsque la guerre est déclarée, son fils Peter
n’a que six mois. Néanmoins il rentre rapidement en France pour défendre son pays. Lorsqu’il est libéré à la fin de la guerre, il a 36 ans. Son père, résistant, est mort au camp de Buchenwald, son frère François dans les mines de sel. Son mariage n’a pas survécu à la guerre. Souhaitant refaire sa vie, il émigre au Canada et s’établit à Montréal, où il épouse Michelle Ahern avec qui il aura quatre enfants. En 1947, Pierre Tisseyre fonde la maison d’édition qui porte son nom.
Il meurt le 3 mars 1995.
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