Laura a loué une petite maison près du fleuve, en Gaspésie, pour y écrire. Jusque-là, rien de spécial à signaler. Pourtant, quelque chose distingue Laura des gens ordinaires : elle souffre de bipolarité, cette maladie des émotions, qui se caractérise par des délires de grandeur, des moments de paranoïa ou d'exaltation. Je suis Laura... pour le meilleur et pour le pire raconte la vie de Laura, ses hauts, ses bas, ses hospitalisations, ses relations avec les médecins et les autres patients. Avec une franchise rare, Laura nous emmène nous amène aussi sur le chemin de sa reconstruction. Elle trace le portrait des groupes de soutien qui prodiguent non seulement chaleur et réconfort mais aussi humour et tendresse. En parallèle, Laura revient sur les traces de l'enfance qui explique une part de son déséquilibre. Cet écrit est un récit de voyage fascinant, qui se déroule au milieu d'un cyclone d'émotions et qui permet surtout de comprendre à quel point la frontière entre la maladie et la normalité est ténue. Je suis Laura... pour le meilleur et pour le pire est un livre coup de poing, un livre à lire absolument. « Ce roman est aussi la preuve qu'il est possible de s'en sortir, comme ce fut mon cas, et d'être capable d'écrire et de raconter son histoire, pour le plus grand bienfait de tous ceux et celles qui souffrent ou qui peuvent souffrir de cette maladie. » Quy Latraverse, maniaco-dépressif, Président de Revivre, Association de soutien aux personnes souffrant de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires.