On n’a pas le droit de dire: «Nous ne réussirons pas!». Que nos chances soient infimes, ce n’est que trop certain, mais ne resterait-il qu’une chance sur un millier, puis que tout est perdu, pourquoi ne pas la jouer? 55 heures de guerre, écrit en captivité en Silésie et publié à Paris en 1943, raconte le combat acharné que livrèrent, contre tout espoir, la poignée d’hommes de l’unité du 114e régiment d’infanterie commandée par le lieutenant Pierre Tisseyre pour défendre la ville de Formerie pendant l’invasion allemande en juin 1940. Ce combat, Pierre Tisseyre nous le fait vivre, minute par minute, comme si on y était. Barbelés, la suite commencée en camp de prisonnier mais jamais achevé, décrit de façon bouleversante la marche forcée des prisonniers mais jamais achevée, décrit de façon bouleversante la marche forcée des prisonniers vers la frontière allemande et le début de leur captivité. Cette nouvelle édition paraît alors que les menaces contre la paix continuent de hanter notre monde. En plus d’être un vibrant appel à la mémoire, ce livre nous met en garde, en rappelant qu’il n’y a rien de pire que la guerre.