Si tu te retrouves sur ce site, c'est probablement que tu aimes lire. Quelle chance tu as ! Le sais-tu ? Parce qu'avec un bon livre, on tient le monde au bout de ses doigts. En attendant son tour chez le dentiste (hou làlà, quelle corvée !), en cachette sous ses couvertures (au lieu de dormir sagement), dans l'autobus, sur la plage ou en camping, partout, il ne s'agit que d'ouvrir un livre pour partir àl'aventure ! Et de mon côté, quand j'écris, ça me fait le même effet : je pars en voyage avec mes personnages, je plonge dans mille et une vies différentes et je m'amuse follement !
Je pense d'ailleurs que j'écris depuis que je sais lire. J'avais huit ans quand j'ai produit mon premier roman maison. Je l'ai rédigé au verso de vieux documents scientifiques dont mon père ne se servait plus. Je l'ai illustré minutieusement et offert àmes parents pour Noël. Plus tard, quand j'ai eu mes propres enfants, j'ai continué sur la même voie et je leur ai écrit des contes de fée, puis des mini-romans et nous les avons lus ensemble, blottis dans de gros fauteuils moelleux. Finalement, en 2004, mes garçons m'ont encouragée àessayer de faire publier mes histoires. L'année suivante paraissait mon premier roman : Maximilien Legrand, détective privé.
Depuis, j'écris tout le temps (enfin, quand je ne travaille pas, je veux dire car je suis aussi psychiatre !). Mais dès que j'ai une minute, je m'installe àl'ordinateur et je me laisse emporter ailleurs. Souvent, c'est la vie quotidienne qui m'inspire. Alors dans mes livres, tu trouveras des jeunes qui te ressemblent. Certains se font intimider au terrain de jeu (Pierrot et l'été des salamandres), d'autres essaient de se faire remarquer de leurs parents hyper-occupés (Les malheurs de Pierre-Olivier), d'autres enfin perdent un être cher et font de leur mieux pour s'y adapter (La réglisse rouge de grand-maman ; Monsieur Édouard et mademoiselle Jasmine). J'ai aussi écrit sur les ados qui se font séduire par des sectes dangereuses (Chimères) et sur d'autres qui flirtent avec les dangers de la rue (Les anges cassés). En avril 2008, j'ai gagné le Prix littéraire Ville de Québec, volet jeunesse, pour Les anges cassés, justement. C'est une belle récompense, mais la plus belle de toutes, c'est quand des jeunes comme toi lisent mes romans et s'intéressent àce que les autres auteurs et moi produisons.
Sans toi, nous n'aurions pas de raison d'être, alors ne nous lâche pas ! Continue de nous être fidèle et voyage dans l'imaginaire autant que tu pourras !
Bonne route !