Québec, 2008. Mariel sait que dans ses veines coule le sang des Indiens mayas et qu’elle a été adoptée.Mais elle n’y pense pas trop, et se considère comme une Québécoise bien intégrée dans une famille aimante.Pourtant,à l’école, elle essuie régulièrement des remarques blessantes sur sa petite taille ou sur sa tignasse noire. Alors, au lieu de se quereller avec ceux qui la bousculent, elle se plonge dans ses couleurs et ses dessins. Depuis toujours elle sait tracer des lignes gracieuses sans effort, faire naître des images colorées avec trois fois rien. Ce talent inné semble ancré en elle et ne cesse d’émerveiller les autres membres de la famille Ruiz et ses amis, qui seraient bien incapables de l'imiter. Ce goût des couleurs, Mariel le tient d’un univers lointain qu’elle va bientôt découvrir au coeur des montagnes du Guatemala…